La période de l'Entre-deux-guerres fut marquée par la sculpture.
Après l'exposition en 1923, à la galerie de Léonce Rosenberg, on lui consacre, en 1928, une grande exposition personnelle de trente uvres, à la galerie La Renaissance, rue Royale, à Paris. Ce sera l'apogée de sa carrière de sculpteur, aussi étonnante que fulgurante.
Le collectionneur Jacques Doucet célébra, dans le catalogue, son « modernisme byzantin » : on ne pouvait mieux qualifier cette uvre. Mais, l'élan fut brisé ; son itinéraire malmené par la crise des années 1930, puis par l'exil oyonnaxien de 1940 et l'isolement du monde de l'art qui s'ensuivit. Cependant, Miklos continua, jusqu'à sa mort, de créer des sculptures en plâtre, en bronze ou en bois.
Toutes les sculptures de Miklos étaient exécutées en pièces uniques, polies et vernissées personnellement par l'artiste. Rare et convoité, son oeuvre sculpté suscita une abondante production de tirages illégaux, des deux côtés de l'Atlantique.